Buenos Aires ou le Tango, une pensée triste qui se danse
Contrairement à mon premier blog, celui ci n'a pas pour but de raconter mes aventures sinon de partager des impressions, des émerveillements, des coups de gueule parfois, à travers une série de nouvelles et de personnages. C'est ma vie sans l'être. Ma vie de là bas loin d'ici sans vraiment discerner le ici du là bas.
BUENOS AIRES OU LE TANGO, UNE PENSEE TRISTE QUI SE DANSE... Ce sont ces rues commerçantes et grouillantes sur fond de tango, ces rues sinistres et sales, ces jolies maison colorées de Palermo, ces étendues de bidonvilles, ces salons de jeux pour enfant roi, ces enfants à demi nus et noirs de crasse déambulant le regard vide et le ventre creux, ces jeunes artistes Bobos, ces vieilards abandonnés croupissant au coin d'une vitrine... Buenos Aires... la ville où la légèreté, la musique, la créativité et la gaieté oublient sans vergogne une société parallèle d'indigents, de vieux, de malades, d'handicapés, une société où la misère est exposée au grand jour dans la plus parfaite indifférence.
Buenos Aires, la ville où derrière les applaudissements et les rires des passants regardant un show de tango dans la rue, sanglotent des fantômes d'enfants qui n'ont que pour vêtements la souillure, la poussière et les puces.
